Les musées

Le Musée de la Déportation et de la Résistance

Quoi de mieux qu’une ancienne école pour présenter l’histoire de la Déportation et de la Résistance
autour d’un parcours éducatif ? Ce musée émouvant, dont le fonds est composé d’archives d’anciens déportés,
témoigne aussi de l’histoire locale.
Si l'histoire de Tarbes nous était contée, elle retracerait pas à pas celle de son Haras : un parc naturel au coeur de la ville, site classé et historique, créé par Napoléon en 1806, berceau de l'anglo-arabe et musée vivant !

Une visite à vivre en famille, comme un geste contre l’oubli

 

pour que vive la mémoire des combats menés contre l’oppression, la haine et le racisme…

Remarquable par son originale façade aux murs de briques et pierres, le Musée de la Déportation et de la Résistance de la ville de Tarbes  permet au travers de ses collections de comprendre les réseaux de résistance des Hautes-Pyrénées et replace Tarbes au centre de ce dispositif.

Devoir de mémoire, mais aussi devoir de vigilance et de citoyenneté afin que les générations futures ne revivent plus jamais ça,

C’est toute l’histoire locale de la Résistance que le musée aborde : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, Régiment de Bigorre, passeurs dans les Pyrénées, résistants à l’image du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. Haut lieu de Résistance, Tarbes a reçu la croix de guerre.

Journée nationale du Souvenir©Musée Déportation et Résistance

Mardi 27 mai à 18h30 : Lecture théâtralisée « Près de la voie ferrée »

Entrée gratuite / sur réservation

Tirée d’une nouvelle de Zofia Nalkowska, la nouvelle création de la compagnie théâtrale Hipotengo parle d’un homme “qui a vu et n’arrive pas à comprendre” le sort d’une femme juive qui a sauté d’un train de déportés et qui se retrouve blessée, immobile dans la neige.
Cet homme est la seule mémoire historique de la jeune femme et de son supplice…

En faisant écho à la banalité du mal de Hannah Arendt, Zofia Nalkowska se refuse à expliquer l’incompréhensible, car l’expliquer serait en partie le comprendre et le justifier.
Ce texte poignant, percutant, est porté par la comédienne Françoise Delile-Manière sur une mise en scène de Natalia Beigbeder. 

Journée nationale du Souvenir©Musée Déportation et Résistance

Mercredi 18 juin à 18h30 : Conférence « Les prisonniers de guerre français au camp de Rawa Ruska : Histoire et mémoire

Réservation conseillée

Alexandre Millet, docteur en histoire contemporaine, animera cette conférence retraçant, d’une part, l’histoire de la captivité des PGF au Stalag 325 entre 1942 et 1944, d’autre part la construction de sa mémoire à partir de 1945, en France principalement, mais aussi en Belgique et en Ukraine (post)soviétique, à l’aune des contextes nationaux et de ces enjeux de mémoire encore présents 80 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale ?

« Ceux de Rawa-Ruska » sont les caméléons de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale en France ; tantôt considérés comme d’anciens prisonniers de guerre, tantôt d’anciens résistants, tantôt d’anciens déportés, parfois les trois à la fois.
De 1945 à 2010, les anciens prisonniers de guerre français (PGF), internés par les soldats de la Wehrmacht au Stalag 325, dit de discipline, situé dans le Gouvernement Général de Pologne, ont porté l’estocade à tous ceux qui affirmaient que la résistance avait été le privilège des résistants intérieurs et de la France libre. Selon eux, si de Gaulle avait montré la voie le 18 juin 1940, ce sont « Ceux de Rawa-Ruska » qui en avaient assurément tracé le chemin avec les fils des barbelés dès 1942.
Les anciens du 325 ont aussi combattu avec fermeté après la guerre toute hiérarchie, toute distinction dans les souffrances provoquées par la barbarie nazie, eux qui ont été « les témoins », à des degrés divers, aux persécutions raciales et aux violences de masse en Galicie ukrainienne. Selon un certain nombre d’entre eux, toute souffrance, quelle qu’elle fût, devait être justement réparée.

Journée nationale du Souvenir©Musée Déportation et Résistance

Mercredi 25 juin à 18h30 : Conférence « La production de l’usine Morane-Saulnier (Ossun, 1940-1945) »

Réservation conseillée

Avec l’association Héritage Avions Morane-Saulnier

Le fonctionnement de l’entreprise Morane-Saulnier, ancêtre de la Socata et de DAHER, est à l’instar d’autres usines du territoire totalement bousculé durant la Seconde Guerre mondiale : occupation allemande du site d’Ossun-Louey dès fin 1942, protections d’employés requis pour le STO, bombardement de l’usine par l’aviation britannique au printemps 1944, libération en août, etc.

Après l’été libérateur de 1944, l’année suivante annonce le nouvel âge l’entreprise Morane-Saulnier. Le gouvernement provisoire décide de maintenir la vocation aéronautique du site, avec la poursuite du programme MS 470, l’école d’apprentissage, et les plans de la future cité Morane à Juillan…

Le +

A suivre dans notre agenda, des expos thématiques organisées régulièrement dans le musée.

Une petite leçon d’histoire

Grâce aux 3 étapes chronologiques présentées dans la visite du Musée :

  • L’embrasement de l’Europe : 1933-1942
  • Résistance et répression
  • La Déportation : de l’oppression à la Libération

Coordonnées

63 rue Georges Lassalle – 65000 TARBES
Icone Téléphone

+33 5 62 51 11 60

Icone Email

musee.deportation@mairie-tarbes.fr

 

Horaires d’ouverture

Lundi au vendredi  : 9h à 12h et 14h à 17h
Fermé les week-ends et jours fériés

Tarbes Tourisme - Icone Accès Handicapés

Accès handicapés : non

Tarbes Tourisme - Icone Animaux acceptés

Animaux acceptés : non

 

 

Tarifs

Entrée et visite gratuites