Le Musée de la Déportation et de la Résistance
Quoi de mieux qu’une ancienne école pour présenter l’histoire de la Déportation et de la Résistance
autour d’un parcours éducatif ? Ce musée émouvant, dont le fonds est composé d’archives d’anciens déportés,
témoigne aussi de l’histoire locale.
Une visite à vivre en famille, comme un geste contre l’oubli
pour que vive la mémoire des combats menés contre l’oppression, la haine et le racisme…
Remarquable par son originale façade aux murs de briques et pierres, le Musée de la Déportation et de la Résistance de la ville de Tarbes permet au travers de ses collections de comprendre les réseaux de résistance des Hautes-Pyrénées et replace Tarbes au centre de ce dispositif.
Devoir de mémoire, mais aussi devoir de vigilance et de citoyenneté afin que les générations futures ne revivent plus jamais ça,
C’est toute l’histoire locale de la Résistance que le musée aborde : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, Régiment de Bigorre, passeurs dans les Pyrénées, résistants à l’image du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. Haut lieu de Résistance, Tarbes a reçu la croix de guerre.
Exposition du moment
Jusqu’ au 17 mai 2025
« Clandestines, femmes pyrénéennes en résistance »
Malgré une absence criante dans les études d’historiens des décennies précédentes, dans l’espace urbain ou dans les sites mémoriels, les Hautes-Pyrénées comptent plus de 150 femmes qui ont participé à la résistance locale entre 1940 et 1944.
Ces résistantes étaient bigourdanes de naissance ou d’adoption, réfugiées espagnoles ou espionnes anglaises parachutées. Elles vécurent la Guerre en tant qu’institutrices, religieuses, ouvrières, commerçantes… mais dans l’ombre, elles devinrent agentes de liaison ou des renseignements, ravitailleuses, convoyeuses, évadées de France, agentes-doubles, passeuses, hébergeuses, cheffes de filières d’évasion ou Justes parmi les Nations.
Grâce aux recherches réactivées dans les années 2010-2020 par les acteurs mémoriels du département, le Musée de la Déportation et de la Résistance propose à ses visiteurs un premier état des femmes engagées dans la résistance haut-pyrénéenne. L’exposition Clandestines du Musée dévoile ainsi les visages, noms et zones d’action de ces grandes dames, longtemps effacées de la mémoire collective.
À découvrir du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Visites-flash de 20 minutes, à thèmes :
« La part sociale de la résistance » : 8 janvier à 15h, 21 janvier à 12h40, 4 mars à 12h40
« Justes haut-pyrénéennes » : 5 février à 15h, 11 février à 12h40, 5 mars à 12h40
« A bicyclette… » : 3 mars à 12h40
« De toutes les nations » : 5 mars à 15h, 19 mars à 15h, 2 avril à 12h40
« Dans l’enfer des camps » : 6 mars à 12h40, 30 avril à 15h
« Petite chronologie de l’effacement » : 7 mars à 12h40, 6 mai à 12h40, 14 mai à 15h
Mercredi 29 janvier à 18h30
Lecture théâtralisées « Près de la voie ferrée » de Zofia Nalkowska
par la Cie théâtrale Hipotengo
À l’occasion du 80e anniversaire de la libération des camps de concentration, le Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes accueille la compagnie Hipotengo qui lira des extraits de « Près de la voie ferrée » de Zofia Nalkowska.
Dans cette nouvelle, l’autrice polonaise met en scène un homme qui décrit le sort d’une Juive, retrouvée blessée et immobile dans la neige après avoir sauté du train qui l’emmenait vers le camp de Treblinka…
Gratuit / Réservation conseillée
Le +
A suivre dans notre agenda, des expos thématiques organisées régulièrement dans le musée.
Une petite leçon d’histoire
Grâce aux 3 étapes chronologiques présentées dans la visite du Musée :
- L’embrasement de l’Europe : 1933-1942
- Résistance et répression
- La Déportation : de l’oppression à la Libération
Coordonnées
63 rue Georges Lassalle – 65000 TARBES
musee.deportation@mairie-tarbes.fr
Horaires d’ouverture
Lundi au vendredi : 9h à 12h et 14h à 17h
Fermé les week-ends et jours fériés
Accès handicapés : non
Animaux acceptés : non
Tarifs
Entrée et visite gratuites