Les musées

Le Musée de la Déportation et de la Résistance

Quoi de mieux qu’une ancienne école pour présenter l’histoire de la Déportation et de la Résistance
autour d’un parcours éducatif ? Ce musée émouvant, dont le fonds est composé d’archives d’anciens déportés,
témoigne aussi de l’histoire locale.
Si l'histoire de Tarbes nous était contée, elle retracerait pas à pas celle de son Haras : un parc naturel au coeur de la ville, site classé et historique, créé par Napoléon en 1806, berceau de l'anglo-arabe et musée vivant !

Une visite à vivre en famille, comme un geste contre l’oubli

pour que vive la mémoire des combats menés contre l’oppression, la haine et le racisme…

Remarquable par son originale façade aux murs de briques et pierres, le Musée de la Déportation et de la Résistance de la ville de Tarbes  permet au travers de ses collections de comprendre les réseaux de résistance des Hautes-Pyrénées et replace Tarbes au centre de ce dispositif.

Devoir de mémoire, mais aussi devoir de vigilance et de citoyenneté afin que les générations futures ne revivent plus jamais ça.

C’est toute l’histoire locale de la Résistance que le musée aborde : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, Régiment de Bigorre, passeurs dans les Pyrénées, résistants à l’image du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. Haut lieu de Résistance, Tarbes a reçu la croix de guerre.

Affiche des JEP 2025 + concert de Rainsins et Amandes

Journée européenne du Patrimoine

 
Dimanche 21 septembre
Ouverture du musée de la Déportation et de la Résistance de 10h à 12h et de 14h à 18h30

11h : Visite flash de l’exposition temporaire « Anatomie du convoi des 31000 »

14h30 : Visite flash de l’exposition temporaire « Le rapatriement des déportées, vers la Suède et en France »

17h : concert de Raisins et Amandes. Ce trio toulousain s’inspire essentiellement de la diaspora juive, chants judéo espagnols qui ont migré sur le pourtour de la Méditerranée après l’expulsion des juifs d’Espagne en 1492, chants yiddish des communautés d’Europe de l’Est.
Ces chants racontent des histoires, témoignent d’évènements de la vie, de coutumes populaires, de fêtes et de drames…

Affiche avec coupures de journaux et empreintes digitales de Léon Degrelle at députés lors de leur internement en prison en juin 1940.

Conférence

 
Mercredi 15 octobre à 18h30
« Un étrange convoi : l’internement dans la prison de Tarbes, en juin 1940, du rexiste Léon Degrelle et des députés communistes français » par Julien Gaillard

Au printemps 1940, l’offensive éclair allemande ne vise pas uniquement la France : dès le 10 mai, la Wehrmacht envahit aussi les Pays-Bas, le Luxembourg et la Belgique. L’exode massif concerne à la fois les civils et certaines structures de l’État belge, tandis que les armées belges mènent une résistance souvent oubliée au profit du seul souvenir de la capitulation du roi Léopold III.

Dans ce chaos, Léon Degrelle, chef du mouvement rexiste, est arrêté par les autorités belges avec d’autres opposants ou suspects puis remis aux autorités françaises. De Bordeaux, il est Transféré dans un convoi cellulaire avec les députés communistes révoqués dont Ambroise Croizat à la prison de Tarbes.

Cet épisode, rarement évoqué, met en lumière un aspect méconnu de la « drôle de guerre » : l’internement et le transfert de personnalités jugées « indésirables » lors de l’invasion allemande.

Sur réservation

Affiche expo Les "31000" Femmes résistantes déportées

Exposition Les « 31000 », Femmes résistantes déportées

À découvrir jusqu’ au 24 octobre – 9h à 12h et 14h à 17h

L’histoire des « 31 000 » – une dénomination du fait de la série de matricules qui leur fut attribuée à leur arrivée à Auschwitz – c’est celle d’un grand convoi de déportation parti le 24 janvier 1943, emportant 230 femmes résistantes victimes de la répression nazie. Seules 49 d’entre elles reviennent en 1945…

Une exposition itinérante, créée par plusieurs partenaires associatifs et institutionnels, retrace en 15 panneaux des parcours de femmes remarquables, envoyées dans l’enfer du système concentrationnaire.

En partenariat avec l’AFMD des Hautes-Pyrénées et l’association Mémoire Vive, le Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes consacrera également plusieurs focus sur les déportées de ce convoi : Danielle Casanova, Emma et Hélène Bolleau, ou bien encore Gilberte Tamisé et Madeleine Jégouzo, toutes deux actives dans la résistance haut-pyrénéenne.

Participez à nos visites thématiques :
  • Le 17 septembre à 15h : « Des 31000 présentes dans la résistance haut-pyrénéenne »
    Avant leur arrestation et leur déportation, la girondine Gilberte Tamisé et la parisienne Madeleine Jégouzo (née Passot) assurent différentes missions pour la Résistance et se déplacent dans plusieurs départements français, dont les Hautes-Pyrénées…
  • Le 24 septembre à 15h : « Danielle Casanova »
    L’une d’entre elles, Danielle Casanova, militante communiste ne survivra pas à la déportation. Danielle Casanova deviendra après-guerre le symbole de la résistance féminine et sera hissée au rang d’une icône-martyr.
  • Les 1er, 8 15, 22 et 29 octobre à 10h30 : « Résister à l’horreur »
    « Résister à l’horreur » interroge les différentes formes de résistances en déportation. Au fil de cette visite, les participants découvriront des parcours de résistants déportés et des objets conçus clandestinement dans les camps de concentration.
  • Le 1er octobre à 15h : « Charlotte Delbo, de plumes et de luttes »
    Survivante, Charlotte Delbo portera la mémoire de ses compagnes déportées dans les années d’après-guerre. Autrice prolifique, ces ouvrages abordent le souvenir de la déportation sous différents angles, de l’onirique aux portraits de femmes, en passant par les témoignages.
  • Le 8 octobre à 15h : « Au chevet des plus faibles : Adélaïde Hautval et Marie-Claude Vaillant-Couturier »
    Dans l’enfer concentrationnaire, la résistance survit, sous de nouvelles formes. Parmi les différentes actions, la protection au sein des blocks des plus affaiblis va être menée par plusieurs femmes déportées. En assistant les malades, en leur évitant l’assassinat programmé ou en refusant de se prêter aux pires exactions scientifiques, Marie-Claude Vaillant-Couturier et Adélaïde Hautval lutteront pour sauver d’autres vies.
  • Les 2, 9, 16, 23 et 30 octobre à 14h30 : « Des Ecclésiastiques résistants »
    La Résistance française, plurielle, polymorphe, a compté dans ses rangs des religieux et religieuses, agissant au sein d’organisations rodées, ou bien en solitaires. En dénonçant des actes antisémites, en hébergeant, en assurant des passages de la frontière, ces femmes et hommes de foi feront l’objet d’une visite thématique au musée de la Déportation et de la Résistance.
  • Le 22 octobre à 15h : « Universitaires libres : Maï Politzer, Hélène Solomon, Marie-Élisa Nordmann »
    Certaines « 31000 » sont issues ou se rapprochent du milieu universitaire. Elles ont fait partie des premières à dénoncer les dangers du nazisme ou du régime de Vichy. Ces intellectuelles, réunies autour d’un groupe et d’un journal clandestin, L’Université Libre, seront arrêtées au printemps 1942 et déportées au début de l’année suivante.

Le +

A suivre dans notre agenda, des expos thématiques organisées régulièrement dans le musée.

Une petite leçon d’histoire

Grâce aux 3 étapes chronologiques présentées dans la visite du Musée :

  • L’embrasement de l’Europe : 1933-1942
  • Résistance et répression
  • La Déportation : de l’oppression à la Libération

Coordonnées

63 rue Georges Lassalle – 65000 TARBES
Icone Téléphone

+33 5 62 51 11 60

Icone Email

musee.deportation@mairie-tarbes.fr

 

Horaires d’ouverture

Lundi au vendredi  : 9h à 12h et 14h à 17h
Fermé les week-ends et jours fériés

Tarbes Tourisme - Icone Accès Handicapés

Accès handicapés : non

Tarbes Tourisme - Icone Animaux acceptés

Animaux acceptés : non

 

 

Tarifs

Entrée et visite gratuites