Le Musée de la Déportation et de la Résistance
Quoi de mieux qu’une ancienne école pour présenter l’histoire de la Déportation et de la Résistance
autour d’un parcours éducatif ? Ce musée émouvant, dont le fonds est composé d’archives d’anciens déportés,
témoigne aussi de l’histoire locale.
Une visite à vivre en famille, comme un geste contre l’oubli
pour que vive la mémoire des combats menés contre l’oppression, la haine et le racisme…
Remarquable par son originale façade aux murs de briques et pierres, le Musée de la Déportation et de la Résistance de la ville de Tarbes permet au travers de ses collections de comprendre les réseaux de résistance des Hautes-Pyrénées et replace Tarbes au centre de ce dispositif.
Devoir de mémoire, mais aussi devoir de vigilance et de citoyenneté afin que les générations futures ne revivent plus jamais ça.
C’est toute l’histoire locale de la Résistance que le musée aborde : celle des prisonniers de guerre, évadés, déportés, internés, Régiment de Bigorre, passeurs dans les Pyrénées, résistants à l’image du Corps Franc Pommiès, très actif dans le Sud-Ouest. Haut lieu de Résistance, Tarbes a reçu la croix de guerre.
Exposition Les « 31 000 », Femmes résistantes déportées
À découvrir jusqu’ au 24 octobre – 9h à 12h et 14h à 17h
L’histoire des « 31 000 » – une dénomination du fait de la série de matricules qui leur fut attribuée à leur arrivée à Auschwitz – c’est celle d’un grand convoi de déportation parti le 24 janvier 1943, emportant 230 femmes résistantes victimes de la répression nazie. Seules 49 d’entre elles reviennent en 1945…
Une exposition itinérante, créée par plusieurs partenaires associatifs et institutionnels, retrace en 15 panneaux des parcours de femmes remarquables, envoyées dans l’enfer du système concentrationnaire.
En partenariat avec l’AFMD des Hautes-Pyrénées et l’association Mémoire Vive, le Musée de la Déportation et de la Résistance de Tarbes consacrera également plusieurs focus sur les déportées de ce convoi : Danielle Casanova, Emma et Hélène Bolleau, ou bien encore Gilberte Tamisé et Madeleine Jégouzo, toutes deux actives dans la résistance haut-pyrénéenne.
Nos visites thématiques
– Réservation conseillée –
- Le 29 octobre à 10h30 : « Résister à l’horreur »
« Résister à l’horreur » interroge les différentes formes de résistances en déportation. Au fil de cette visite, les participants découvriront des parcours de résistants déportés et des objets conçus clandestinement dans les camps de concentration.
- Les 5, 12, 19 et 26 novembre à 10h30 : « La noblesse européenne face à la Résistance »
Cette nouvelle visite expose les différentes entrées en résistance de membres de l’aristocratie européenne issue de territoires du IIIe Reich, de pays occupés ou bien de nations du front allié.
- Le 30 octobre à 14h30 : « Des Ecclésiastiques résistants »
La Résistance française, plurielle, polymorphe, a compté dans ses rangs des religieux et religieuses, agissant au sein d’organisations rodées, ou bien en solitaires. En dénonçant des actes antisémites, en hébergeant, en assurant des passages de la frontière, ces femmes et hommes de foi feront l’objet d’une visite thématique au musée de la Déportation et de la Résistance.
Conférence sur Henri Hague par Gilbert Peyrot
Vendredi 21 novembre – 18h30
Heinz Greiffenhagen, alias Henri Hague, est un peintre juif allemand né à Berlin en 1899, qui se réfugie en France depuis 1933, après l’arrivée d’Hitler au pouvoir. Durant la Débâcle, l’artiste s’installe dans le sud-ouest de la France, où il s’intègre professionnellement tout en continuant son activité de peintre.
Henri Hague est arrêté à Lourdes le 9 septembre 1943, par la police française, au cours d’une des dernières rafles de juifs, organisée pour fournir de la main d’œuvre à l’organisation Todt.
Après quelques mois, il sera déporté à Drancy où il arrive le 23 avril 1944. Le 15 mai 1944, le convoi 73 le conduit dans le camp d’extermination de Kaunas et Revol, en Lithuanie, où il sera assassiné.
Au mois de mai 2022, deux cartons à dessin sont découverts au fond du grenier d’une maison tarbaise. Ils contiennent une soixantaine d’œuvres originales ainsi que des photos d’autres réalisations signées “Henri Hague”…
Réservation conseillée
Exposition hommage « Zelman Utkès, emporté dans la tempête »
À découvrir du 24 novembre 2025 au 23 mai 2026 – 9h à 12h et 14h à 17h
Ouvertures exceptionnelles Dimanche 26 avril 2026 en journée + Samedi 23 mai 2026 en soirée
Logés chez des habitants de l’American Park à Tarbes, l’artiste juif polonais Zelman Utkès (1892-1944) et son épouse Berthe (1897-1944) vivent en Bigorre durant trois ans et demi, avant d’être arrêtés par les Allemands et déportés à Auschwitz début 1944, d’où ils ne reviendront pas…
Zelman Utkès laisse derrière lui plusieurs tableaux, conservés précieusement durant des années dans son ancien logement, avant d’être confiés au Musée de la Déportation et de la Résistance en 2024.
La dernière exposition 2025 du musée rendra ainsi hommage à cet « artiste martyr », dévoilant au public des œuvres jusqu’alors méconnues.
Visite flash de l’exposition
Le 26 novembre à 15h
Pris dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale, le peintre Juif polonais Zelman Utkès se réfugie à Tarbes de juin 1940 au début 1944, avant d’être arrêté et déporté avec son épouse Berthe.
Pour découvrir son parcours, ses œuvres, mais également le milieu artistique de « l’École de Paris », le musée de la Déportation et de la Résistance vous propose cet automne une nouvelle visite-flash.
Le +
A suivre dans notre agenda, des expos thématiques organisées régulièrement dans le musée.
Une petite leçon d’histoire
Grâce aux 3 étapes chronologiques présentées dans la visite du Musée :
- L’embrasement de l’Europe : 1933-1942
- Résistance et répression
- La Déportation : de l’oppression à la Libération
Coordonnées
63 rue Georges Lassalle – 65000 TARBES![]()
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musee.deportation@mairie-tarbes.fr
Horaires d’ouverture
Lundi au vendredi : 9h à 12h et 14h à 17h
Fermé les week-ends et jours fériés
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Accès handicapés : non
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Animaux acceptés : non
Tarifs
Entrée et visite gratuites




